Cours d'analyse fonctionnel
Cours d'analyse fonctionnel
COURS D'ANALYSE FONCTIONNELLE
1. Représentations1.1. Représentation tabulaire
1.2. Représentations graphiques
1.2.1. Représentations planes
1.2.2. Représentations 3D
1.2.3. Représentations vectorielles
1.2.4. Propriétés des représentations graphiques
1.3. Représentations analytiques
2. Fonctions
2.1. Dépendance et indépendance
2.2. Domaine d'existence
2.3. Fonctions croissantes ou décroissantes
2.4. Fonctions constantes
2.5. Fonctions périodiques
2.6. Fonctions composées et élémentaires
2.7. Limite et continuité des fonctions
2.7.1. Asymptotes
3. Logarithmes
3.1. Bases vulgaires
3.2. Base décimale et nepérienne
3.3. Nombre d'Euler (exponentielle)
4. Produit scalaire fonctionnel
Pourquoi ceci dit utilisons-nous le terme "analyse" dans le cas particulier des fonctions. La raison vient pour des raisons historiques à l'étude des divers phénomènes de la nature et la résolution de divers problèmes techniques et par conséquent de mathématiques, qui nous amènent souvent à considérer la variation d'une grandeur en corrélation avec la variation d'une autre ou de plusieurs autres grandeurs. Pour étudier ces variations, de nombreux outils sont à la disposition de tout à chacun :
- L'ingénieur a par exemple fréquemment recours à la représentation graphique (système d'axes cartésien, polaire, logarithmique... concepts sur lesquels nous reviendrons plus en détail) pour déterminer la relation (ou "loi") mathématique qui lient les différentes grandeurs entre elles. Certes ce genre de méthode est (parfois...) esthétique mais les étudiants savent bien combien il est parfois pénible en laboratoire de devoir porter des points sur une feuille de papier ou à l'ordinateur. C'est malheureusement une étape nécessaire (mais dont il faudrait éviter de faire une utilisation abusive) pour comprendre comment nos prédécesseurs travaillaient et ont obtenu les résultats qui nous aident aujourd'hui dans nos avancées en physique théorique.
- Le mathématicien et le physicien théoricien ont habituellement horreur d'avoir recours aux méthodes papier-crayon-gribouillage. Quoiqu'il en soit, le rôle du mathématicien ou du physicien est de développer de nouvelles théories à l'aide d'axiomes ou de principes mathématiques ce qui ne devrait nécessiter aucunement le recours à la représentation graphique et à l'accès aux mesures expérimentales qui y sont souvent rattachées.
Remarque: Avant de commencer la lecture de ce qui va suivre,
il peut être utile de rappeler au lecteur que la définition du
concept de "fonction" (et les propriétés élémentaires
y relatives) sont données dans le chapitre de Théorie Des Ensembles.
REPRÉSENTATIONS
Nous allons voir dans ce qui va suivre, dans un premier temps, comment représenter différentes grandeurs liées de façon tabulaire et graphique (eh oui! il faut bien car cela aide à comprendre) et ensuite comment analyser mathématiquement les propriétés de ces représentations uniquement à l'aide d'outils mathématiques abstraits.Définition: Une fonction est dite "fonction univalente", si le nombre de ses arguments (paramètres ou variables) est égal à un. Dans le cas d'une fonction à deux arguments, nous parlons de "fonction bivalente", etc.
REPRÉSENTATION TABULAIRE
Parmi le mode de représentation visuel des fonctions, la plus intuitive et la plus ancienne est celle où nous disposons dans la colonne ou la ligne d'un tableau de façon ordonnée les valeurs de la variable indépendante et les valeurs correspondantes, dites "variables transformées" de la fonction dans une autre colonne ou ligne alignée.Telles sont par exemple, les tables des fonctions trigonométriques, les tables logarithmiques, etc. et au cours de l'étude expérimentale de certains phénomènes des tables qui expriment la dépendance fonctionnelle existant entre des grandeurs physiques mesurées tel que les relevés de la température de l'air enregistrés dans une station météorologique durant une journée.
Bien évidemment, ce concept est généralisable à toute fonction multivalente quelque soit son ensemble de définition.
Cependant, cette méthode est laborieuse et ne permet pas de voir directement le comportement de la fonction et donc une analyse visuelle simple et intéressante de ses propriétés. Elle a pour avantage quand même de ne pas nécessiter d'outils spéciaux ou de connaissances mathématiques poussées.
REPRÉSENTATIONS GRAPHIQUES
Les nombres naturels, relatifs, réels ou purement complexes (cf. chapitre sur les Nombres) peuvent tous êtres représenté le plus simplement du monde par des points sur un axe numérique (ligne droite) infini.
Pour ce faire, nous choisissons sur cet axe:
1. Un point O appelé "origine"
2. Un sens positif, que nous indiquons par une flèche horizontale
3. Une unité de mesure (représenté habituellement par un petit trait vertical : la "graduation")
Tel que :
(16.1)
Remarque: Le point (lettre) O, représente très fréquemment
le nombre zéro en mathématique mais nous pourrions très bien
choisir de mettre l'origine ailleurs. Par exemple, en physique
le point O est souvent positionné à l'emplacement
du barycentre d'un système.
Il est évident que le fait que les ensembles de nombres dont
nous avons parlé soient ordonnés implique que tout nombre est
représenté
par un seul point de l'axe numérique. Ainsi, deux nombres réels
distincts correspondent deux points différents de l'axe numérique.Ainsi, il existe une correspondance biunivoque entre tous les nombres et tous les points de l'axe numérique (dans le cas des nombres réels ou complexes, il correspond non pas un nombre à chaque graduation mais un nombre à chaque point de l'axe). Ainsi, à chaque nombre correspond un point ou une graduation unique et inversement à chaque point ou graduation correspond un seul nombre dont il est l'image.
REPRÉSENTATIONS PLANES
Il existe outre les représentations unidimensionnelles d'autres de dimensions supérieures (ouf!) qui nous permettent de tracer non plus que des simples points sur une droite unidimensionnelle mais des fonctions d'une variable. Voyons de quoi il s'agit :Nous pouvons à chaque valeur d'une variable x reportée sur un axe horizontal, appelé "axe des abscisses" ou "axe des x", faire correspondre une valeur y au travers d'une fonction f :
(16.2)
reportée sur un axe vertical, appelé "axe
des ordonnées" ou "axe des
y" qui passe par le croisement défini par l'origine
O tel que (exemple arbitraire) :(16.3)
Dans le cas d'une représentation par un système de coordonnées rectangulaires (cartésien, polaire ou logarithmique) comme la figure ci-dessus, nous pouvons observer que l'ensemble du plan des coordonnées est séparé en quatre surfaces que nous avons pour habitude d'appeler "quadrants".
Remarque: Lorsque nous souhaitons mettre en évidence un
point particulier de la fonction représentée, nous y dessinons
un petit rond tel que présenté ci-dessus.
Un autre cas classique de représentation graphique plane
connu par un grand nombre d'étudiants est le tracé
des polynômes (cf. chapitre de Calcul
Algébrique) à coefficients réels.Effectivement, pour résoudre les équations polynomiales du second degré (cf. chapitre de Calcul Algébrique), il est fréquent dans les petites classes que le professeur demande en plus à ses élèves de donner une expression algébrique des racines de :
(16.4)
données
par, rappelons-le :
(16.5)
une résolution graphique où les deux racines (dans le cas où il
y en a deux distinctes réelles) sont données par l'intersection
de la parabole avec l'axe des abscisses (bien évidemment,
si l'équation n'a pas de solutions, il n'y a pas d'intersections...)
:(16.6)
De même, les graphiques sont un outil qualitatif puissant dans le domaine des statistiques (cf. chapitre de Statistiques) comme point de départ de l'analyse de données (histogrammes, fromages, boîtes à moustaches, radars, nuages de points,...). Les hypothèses et idées qui sont générées par l'analyse graphique peuvent être investiguées avec des outils statistiques avancés.
Voici par exemple un graphique (histogramme) pris du chapitre de Génie Industriel très courant dans le domaine des statistiques et de la gestion de projets dans l'industrie mondiale:
(16.7)
Les histogrammes permettent d'observer les distributions
et de décider de manière qualitative si elle s'ajuste à un modèle
théorique particulier.
Les graphique peuvent permettre également d'observer
les changements au cours du temps de (séries temporelles, cartes
de contrôle):
(16.8)
et encore à bien d'autres choses... que
nous verrons tout au long des pages de ce site Internet.
REPRÉSENTATIONS 3D
Bien évidemment, dans le cas d'une fonction trivalente (tridimensionnelle), c'est-à-dire dont un paramètre dépend de deux autres, le principe reste le même à la différence que le nombre de quadrants double.Cette méthode de représentation et d'analyse d'une fonction trivalente était longue à mettre en place il y a une dizaine d'années mais avec l'aide des ordinateurs en ce 21ème siècle ce problème (de temps) est assez bien résolu...
Ce type de représentation est suffisamment important en physique appliquée pour que nous y arrêtions un instant en faisant des exemples typiques sur plusieurs pages des commandes les plus importantes avec Maple (même s'il existe de nombreux ouvrages sur le sujet c'est trop important pour que nous omettions ces exemples).
> restart;
> with(plots):
Nous prenons une fonction 3D quelconque:
> f:=(x,y)->12*x/(1+x^2+y^2);
Nous définissons le domaine d'analyse:
> xrange:=-10..10;yrange:=-5..5;
et nous faisons un plot simple:
> plot3d(f,xrange,yrange);
(16.9)
Améliorons un peu l'aspect:
> plot3d(f,xrange,yrange, style=patchnogrid, grid=[80,50],
shading=ZHUE, axes=FRAME, tickmarks=[3,3,3], labels=[`x`,`y`,`f(x,y)`],
labelfont=[TIMES,BOLD,12], title=`Graphique rempli`, titlefont=[TIMES,BOLD,12],
scaling=unconstrained, orientation=[-107,68]);
(16.10)
Traçons les courbes de niveau (cf.
chapitre de Géométrie différentielle):
> plot3d(f,xrange,yrange,style=patchcontour);
(16.11)
C'est pas très beau donc améliorons cela:
> plot3d(f,xrange,yrange,style=patchcontour,contours=[seq(-7+k/4,k=0..60)],grid=[80,50],shading=ZHUE,axes=FRAME,
tickmarks=[3,3,3], scaling=unconstrained,orientation=[-107,68]);
(16.12)
Avec une petite rotation pour voir du dessus:
> plot3d(f,xrange,yrange, style=patchcontour,
contours=[seq(-7+k/4,k=0..60)], grid=[80,50], shading=ZHUE, axes=FRAME,
tickmarks=[3,3,3], scaling=unconstrained, orientation=[-90,0]);
(16.13)
Et en coupe:
> plot(f(x,2),x=xrange);
(16.14)
Ou avec des coupes multiples:
>display([seq(plot(f(x,y),x=xrange),y=yrange)
]);
(16.15)
Le lecteur pourra aussi animer le précédent graphique
avec la commande suivante:
> display([seq(display([plot(f(x,k/5),x=xrange),
textplot([6,5,cat(`y=`,convert(evalf(k/5,2),string))],font=[TIMES,BOLD,16])]),k=-25..25)],insequence=true,
title=`Animation`,titlefont=[TIMES,BOLD,18]);
voilà pour un exemple typiquement simple des
manipulations standards d'un ingénieur dans l'entreprise utilisant
des graphiques.
REPRÉSENTATIONS VECTORIELLES
Il est aussi fréquemment fait usage des représentations graphiques dans le cadre de la géométrie analytique pour simplifier les analyses ou faire des démonstrations de théorèmes connus sous forme visuelles (il faut cependant ne pas en abuser!).Ainsi, nous pouvons introduire par exemple le concept de norme (cf. chapitre de Calcul Vectoriel) de manière simpliste en représentant graphiquement la distance entre deux points et en appliquant le théorème de Pythagore (cf. chapitre de Géométrie Euclidienne) qui sera supposé connu.
Ainsi, représentons trois points sur un graphique plan dans lequel a été défini un repère tel que présenté dans le graphique ci-dessous :
(16.16)
(16.17)
Sur la figure, nous voyons que :
et
(16.18)
Puisque ,
nous pouvons écrire :
(16.19)
Si
,
nous nous retrouvons avec une relation appelée "norme", "module" ou
encore "distance"
que nous avions déjà défini dans le cadre de
note étude
de l'analyse vectorielle (cf. chapitre de
Calcul Vectoriel).
Bien évidemment, si nous considérons deux points , nous pouvons déterminer si un troisième point est sur la médiatrice (cf. chapitre de Géométrie Euclidienne) des deux premiers et qu'il suffit pour cela que bien évidemment (par définition même de la médiatrice) :
(16.20)
Comme sont
connus, nous pouvons facilement exprimer une "expression
analytique" de la médiatrice du type :
(16.21)
où a, b sont des constantes et où tout point qui
satisfait cette relation, qui est en l'occurrence l'équation d'une
droite, se trouve sur la médiatrice.Par ailleurs, il est aisé de visualiser que le point milieu du segment de droite est donné par :
(16.22)
Donc nous voyons qu'avec une simple représentation graphique,
nous pouvons obtenir des résultats qui sont parfois (...)
plus évident pour les étudiants.Profitons de cet exemple pour définir quelques concepts sur lesquels nous reviendrons et faire quelques rappels.
Définition: Toute fonction de la forme d'un polynôme (cf. chapitre de Calcul Algébrique) de degré 1 à coefficients réels constants :
(16.23)
est l'expression analytique de ce que nous appelons une "droite"
de "pente" a et
"d'ordonnée à l'origine" b
(quand )
.
Bien évidemment, si :
(16.24)
la droite est horizontale si nous la représentons graphiquement
puisque y est constant pour tout x et vaut alors
b. Inversement, si :
(16.25)
la droite est une verticale.PROPRIÉTÉS DES REPRÉSENTATIONS GRAPHIQUES
Selon le type de graphique que nous visualisons (en particulier les graphiques plans) il est possible d'extraire certaines propriétés de base. Voyons les plus importantes à connaître pour les graphiques plans d'une fonction à une variable :
(16.26)
P1. Le graphique d'une fonction est symétrique par rapport à l'axe
des ordonnées si le changement de x en -x ne
modifie pas la valeur de l'équation tel que :(16.27)
(16.28)
(16.29)
(16.30)
alors
le graphique de f est déplacé (ou "translaté")
verticalement vers le haut d'une distance tel
que présenté sur la figure suivante:(16.31)
(16.32)
alors
le graphique est bien évidemment translaté verticalement
vers le bas:(16.33)
(16.34)
ce qui graphiquement est représenté par:(16.35)
(16.36)
comme le montre le graphique ci-dessous:(16.37)
(16.38)
ce que nous pouvons représenter graphique par:(16.39)
et:
(16.40)
(16.41)
ce que nous pouvons représenter sous forme graphique:(16.42)
(16.43)
Remarque: Translater, étirer, comprimer un graphique ou
lui faire subit une symétrie c'est le transformer. Le graphique
résultant
de ces transformations est appelé le "transformé"
du graphique de départ.
Définitions: Nous disons qu'une fonction f est
:- Une "fonction croissante" ou "fonction croissante au sens large" sur I si pour tout couple , d'éléments de I tels que , nous avons . Ce que nous notons de manière condensée:
(16.44)
- Une "fonction décroissante" ou "fonction
décroissante
au sens large" sur I si pour tout couple ,
d'éléments de I tels que ,
nous avons .
Ce que nous notons de manière condensée:
(16.45)
Remarque: Une "fonction
monotone" ou "fonction
monotone au sens large" sur I si elle est
croissante sur I ou
décroissante.
-Une "fonction strictement croissante" sur I si
pour tout couple ,
d'éléments de I tels que ,
nous avons .
Ce que nous notons de manière condensée:
(16.46)
- Une "fonction strictement décroissante" sur I si
pour tout couple ,
d'éléments de I tels que ,
nous avons .
Ce que nous notons de manière condensée:
(16.47)
Remarque: Nous
disons qu'une "fonction
strictement monotone" sur I si
elle est strictement croissante sur I ou strictement décroissante
sur I.
REPRÉSENTATIONS ANALYTIQUES
Le mode de représentation analytique est de loin le plus utilisé et consiste à représenter toute fonction en une "expression analytique" qui est la notation mathématique symbolique et abstraite de l'ensemble des opérations mathématiques connues que l'on doit appliquer dans un certain ordre à des nombres et des lettres exprimant des grandeurs constantes ou variables que nous cherchons à analyser.Remarquons que par ensemble des opérations mathématiques connues, nous envisageons non seulement les opérations mathématiques vues dans la section arithmétique (addition, soustraction, extraction de la racine, etc.) mais également toutes les opérations qui seront définies au fur et à mesure dans le présent site internet.
Si la dépendance fonctionnelle est telle que f est une expression analytique, nous disons alors que la "fonction y de x" est "donnée analytiquement". Voici quelques exemples d'expressions analytiques simples :
,
,
(16.48)
Lorsque nous avons déterminé l'équation de la médiatrice,
nous avons obtenu une expression analytique de la droite visuelle
qui l'a caractérise sous la forme d'une fonction du type :
(16.49)
qui rappelons-le, est donc l'expression analytique l'équation
d'une droite, appelée également "équation
linéaire" ou "fonction
affine",
sur un plan dont si deux points
sont connus, la pente est donnée par le rapport de l'accroissement
vertical sur l'accroissement horizontal tel que :
(16.50)
Une application sympathique et triviale consiste à démontrer analytiquement
que deux droites non verticales sont parallèles si et seulement
si elles ont la même pente. Ainsi, soit deux droites données par
les équations :
(16.51)
Les droites
se coupent en un point (x, y) si
et seulement si les valeurs de y
sont égales pour un certain x,
c'est-à-dire :
(16.52)
La
dernière équation peut être résolue par rapport à x si
et seulement si .
Nous avons donc montré que les droites se
coupent si et seulement si .
Donc, elles ne se coupent pas (elles sont parallèles) si et seulement
si .
De
façon assez simple en appliquant le théorème de Pythagore, il n'est
pas compliqué de déterminer que l'équation d'un cercle de centre
C(h, k)
à
pour équation (nous avons pour habitude en mathématique de ne pas
expliciter y pour l'équation du cercle ainsi, l'équation
de ce dernier est visuellement beaucoup plus esthétique et parlante)
(16.53)
Dans ces exemples les fonctions sont
exprimées analytiquement par une seule formule (égalité entre
deux expressions analytiques) qui définit dans un
même temps le "domaine naturel de définition" des fonctions.Définition: Le "domaine naturel de définition" d'une fonction donnée par une expression analytique est l'ensemble des valeurs x pour lesquelles l'expression du membre droit a une valeur bien déterminée.
Par exemple, la fonction :
(16.54)
est définie pour toutes les
valeurs de x,
excepté la valeur où
nous avons une singularité (division par zéro).
Remarque: Il existe une infinité de fonction et nous ne
pouvons toutes les exposer ici, cependant nous en rencontrerons
plus d'un
millier sur l'ensemble du site et cela devrait amplement suffire
à se faire une idée de leur étude.