Exposé sur LA KINESIQUE OU LES GESTES QUI PARLENT



LA KINESIQUE OU LES GESTES QUI PARLENT




Nos gestes non seulement illustrent nos propos, mais ils décrivent nos attitudes aux yeux des autres.

Notre gestuelle est certes le reflet de nos racines, de notre région d‘origine, mais les acquis culturels et personnels, l’éducation tout cela peut modifier la gestuelle. Notre gestuelle est en rapport aussi avec le statut social et même avec le contexte ou le milieu dans lequel on se trouve. Sans oublier l’influence de notre état d’âme et notre ressenti sur notre gestuelle


Des gestes pour qui ?



Pour l’autre : communication instrumentale
  • L’exemple des gestes effectués par les hôtesses de l’air pour indiquer aux passagers les diverses consignes à suivre pendant le vol montre l’importance d’une gestuelle universelle.

  • Indiquer le chemin à un camarade au téléphone ne vous empêche pas de faire usage de gestes. Vous les faites pour vous.
 La figure des gestes

  • Le geste rond est généralement lent et porteur de douceur. Il se veut rassurant. Le calme et la souplesse qu’il illustre donnent une impression de maîtrise. Mais trop de rondeur dans le geste peut aussi donner l’impression de mollesse et de manque d’activité.

Le geste en rupture et pointu : il est généralement rapide. Il donne une impression tranchante et directive. Si un tel geste marque le dynamisme et la rigueur, il peut aussi passer pour agressif et rigide.

 Les gestes à éviter : ils rendent difficile le passage su message.

  • bas : tous les gestes qui vont vers le bas sont porteurs de signifiants négatifs. Le geste du pouce vers le sol en est l’expression la plus forte. Les expressions populaires : « Les bras ‘en tombent » ou « je baisse les bras » expriment bien cet aspect négatif.

  • Gestes autistes : ils vont vers soi et non vers l’autre. Ils ne cherchent pas à convaincre, mais à se persuader soi-même. Ces gestes se transforment rapidement en auto contacts.

Les gestes à éviter : ils rendent difficile le passage du message.

  • Gestes barrières : ils font pare-chocs, c’est une frontière derrière laquelle l’individu s’abrite, refuse ou se met sur la réserve. La main ou les mains devant soi, paumes tournées vers les autres, marquent bien la limite, l’interdiction d’avancer.
  • Gestes parasites : ils sont à côté du message. Ils marquent un état psychique, l’émotion, la peur, l’anxiété, la fatigue, l’agressivité, mais ne correspondent pas au message que l’on veut passer

Les gestes à utiliser : ils améliorent et renforcent le message




  • faites des gestes hauts : ils ont tous une connotation active ou positive. Le pouce vers le ciel marque la réussite, ou « tout va bien », « c’est parfait ! ». tous les signes de reconnaissance sont fait vers le haut pour affirmer la suprématie, la volonté, l’engagement.
  • Utilisez des gestes ouverts : ce sont des gestes qui s’offrent à la discussion, à l’échange. L’ouverture de votre gestuelle est le garant de votre bienveillance, de votre franchise et de votre bien-être. Tous les gestes d’accueil sont des gestes ouverts. Par votre ouverture vous indiquez que vous ne craignez pas l’autre

  • Faites des gestes vers les autres : sans être agressif, les gestes vers autrui cherchent le contact et marquent la prise en compte de l’autre. Ils sont une manière de réduire la distance qui nous sépare des autres, comme pour les toucher. Les gestes que nous faisons vers eux véhiculent nos pensées


Montre-moi tes gestes je te dirai qui tu es
 
Les illustrateurs (les gestes) accompagnent toujours la verbalisation. Ils justifient les mots, les précisent ou les soulignent. Il y a cinq grandes familles d’illustrateurs. Pour bien comprendre l’autre, il est donc nécessaire d’observer fréquence avec laquelle il illustre une famille plutôt qu’une autre.




Les gestes déictiques : on utilise  les doigts pour indiquer ce dont on parle. 


1.Les pointeurs : le doigt, généralement l’index, montre une direction. Il vise un point précis ou une personne. Parfois l’index s’agite comme une menace . (C’est une personne directive qui cherche à dominer l’autre.)
2.Les compteurs : l’interlocuteur s’appuie sur ses gestes pour marquer un certain ordre. Ex. Trois points sont importants. (Il donne une image ordonnée, analytique et rationnelle.)
3.Les pinces : généralement exécutées avec l’index et le pouce, les pinces d’air indiquent la précision. (Cette personne donne l’impression d’être un donneur de leçon, un moralisateur.)


Les gestes pictographiques
Ce sont des gestes qui dessinent dans l’air les objets dont on parle. Le pictographe peut dessiner avec la main entière, mais il utilise le plus souvent l’index. C’est une personne pointilleuse qui s’intéresse aux moindres détails. Il est parfois excessif dans ses explications.  
les gestes idéographiques
Ce sont les gestes porteurs d’idées, de concepts, d’abstractions. Les mains volent dans l’air et les doigts s’agitent souvent dans un flou artistique. Ce genre de personnes est rarement précis, ils donnent une image instable et volatile. Ce sont des créatifs, en tout cas des intellectuels  
Les gestes quantitatifs
Des gestes exécutés généralement avec les deux mains qui fonctionnent en symétrie en délimitant un espace. Ils canalisent même la pensée. Ce sont souvent des gens ordonnés, structurés et solides. Certains cadreurs montrent que votre liberté est surveillée.  
Les gestes kinétographes
Ce sont les gestes faits par le corps ou une partie du corps jouant l’action racontée. Ces personnes se projettent dans leurs propos, ils vivent la situation qu’ils racontent, ils aiment surprendre et être aimés