PRINCIPES ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX-CALCUL DES RÉSIDUS
CALCUL DES RÉSIDUS - PRINCIPES ET THÉORÈMES FONDAMENTAUX.
1. Soient
 deux fonctions réelles des variables réelles x, y, u(x; y) et v(x; y), 
continues et uniformes dans un domaine connexe T, ainsi que leurs 
dérivées du premier ordre, et vérifiant les relations

pour tout point de ce domaine. On dit que l’expression

représente une fonction analytique de la variable complexe  qui est holomorphe dans le domaine T.
 qui est holomorphe dans le domaine T.
 qui est holomorphe dans le domaine T.
 qui est holomorphe dans le domaine T.
Désignons par  les accroissements que prennent
les accroissements que prennent  lorsqu’on passe d’un point x, y de T à un point voisin
 lorsqu’on passe d’un point x, y de T à un point voisin 
 les accroissements que prennent
les accroissements que prennent  lorsqu’on passe d’un point x, y de T à un point voisin
 lorsqu’on passe d’un point x, y de T à un point voisin 
on obtient aisément, en se servant des relations (1),

 tendant vers zéro avec
tendant vers zéro avec  La dernière égalité nous apprend que la fonction f (z) admet, pour chaque point du domaine T, une dérivée unique
La dernière égalité nous apprend que la fonction f (z) admet, pour chaque point du domaine T, une dérivée unique
qui reste continue dans T.
Inversement, étant donnée une fonction quelconque de z, continue et uniforme
dans
 T et admettant, en chaque point de ce domaine, une dérivée unique qui y
 reste continue, on constate immédiatement qu’elle peut se mettre sous 
la forme (2),
 jouissant des propriétés énoncées au début : c’est donc une fonction analytique de z, holomorphe dans le domaine T.
jouissant des propriétés énoncées au début : c’est donc une fonction analytique de z, holomorphe dans le domaine T.
Cette seconde définition met en évidence que, si  sont
 des fonctions analytiques, holomorphes dans un domaine donné, il en est
 de même de leurs somme, différence et produit, ainsi que de leur 
quotient, si le dénominateur ne s’annule pas dans le domaine.
 sont
 des fonctions analytiques, holomorphes dans un domaine donné, il en est
 de même de leurs somme, différence et produit, ainsi que de leur 
quotient, si le dénominateur ne s’annule pas dans le domaine.
 sont
 des fonctions analytiques, holomorphes dans un domaine donné, il en est
 de même de leurs somme, différence et produit, ainsi que de leur 
quotient, si le dénominateur ne s’annule pas dans le domaine.
 sont
 des fonctions analytiques, holomorphes dans un domaine donné, il en est
 de même de leurs somme, différence et produit, ainsi que de leur 
quotient, si le dénominateur ne s’annule pas dans le domaine.
2. Il nous semble commode de rattacher les propriétés fondamentales des fonctions analytiques au théorème suivant :
Toute
 fonction analytique f (z), uniforme et holomorphe dans un domaine T à 
connexion simple, est la dérivée d’une autre fonction F(z) jouissant des
 mêmes propriétés. Cette fonction intégrale F(z) est déterminée à une 
constante additive près.
En posant  , la condition donnée :
, la condition donnée :  ou bien
 ou bien  entraîne les deux suivantes :
 entraîne les deux suivantes :
 , la condition donnée :
, la condition donnée :  ou bien
 ou bien  entraîne les deux suivantes :
 entraîne les deux suivantes :
On
 est donc ramené à démontrer l’existence, dans le domaine T, d’une 
fonction intégrale continue et uniforme d’une différentielle totale

les
 expressions M(x; y) et N(x; y) étant elles-mêmes continues et uniformes
 dans T, ainsi que leurs dérivées premières, et vérifiant en chaque 
point de ce domaine la condition d’intégrabilité

On
 voit d’abord que, s’il existe deux fonctions intégrales jouissant des 
propriétés indiquées, leur différence se réduira nécessairement à une 
constante. En
effet,
 les dérivées de cette différence étant nulles en chaque point de T, 
elle gardera une valeur constante sur tout segment de droite intérieur à
 T et parallèle à l’un ou l’autre des axes de coordonnées. Or deux 
points pris arbitrairement dans T peuvent toujours être reliés par une 
ligne composée de semblables segments.
Ayant fixé à l’intérieur de T un point  imaginons que, pour atteindre un autre point x,y du même domaine, on chemine de
 imaginons que, pour atteindre un autre point x,y du même domaine, on chemine de  parallèlement à l’axe des x jusqu’au point
 parallèlement à l’axe des x jusqu’au point  puis parallèlement à l’axe des y jusqu’au point considéré x, y.
 puis parallèlement à l’axe des y jusqu’au point considéré x, y.
 imaginons que, pour atteindre un autre point x,y du même domaine, on chemine de
 imaginons que, pour atteindre un autre point x,y du même domaine, on chemine de  parallèlement à l’axe des x jusqu’au point
 parallèlement à l’axe des x jusqu’au point  puis parallèlement à l’axe des y jusqu’au point considéré x, y.
 puis parallèlement à l’axe des y jusqu’au point considéré x, y.
Cette
 ligne brisée sera comprise tout entière dans T si l’on suppose le point
 x; y intérieur à une certaine portion de ce domaine que nous 
désignerons par T0.
Cela
 posé, en admettant qu’il existe une fonction continue et uniforme dont 
la différentielle totale soit égale à (4) et qui, au point  se
 réduise à une constante donnée A, la valeur de cette fonction en un 
point quelconque x; y du domaine T0 sera évidemment représentée par 
l’expression :
se
 réduise à une constante donnée A, la valeur de cette fonction en un 
point quelconque x; y du domaine T0 sera évidemment représentée par 
l’expression :
 se
 réduise à une constante donnée A, la valeur de cette fonction en un 
point quelconque x; y du domaine T0 sera évidemment représentée par 
l’expression :
se
 réduise à une constante donnée A, la valeur de cette fonction en un 
point quelconque x; y du domaine T0 sera évidemment représentée par 
l’expression :
obtenue
 en ajoutant à la valeur initiale A les accroissements que prendra la 
fonction intégrale sur chacun des deux segments rectilignes qui relient 
les points  et
 et
 et
 et
x, y.
Inversement,
 ayant formé l’expression ci-dessus, on constate immédiatement qu’elle 
définit, dans le domaine T0, une fonction intégrale continue et uniforme
 de la différentielle (4). En effet, la chose est évidente pour ce qui 
concerne l’uniformité et la continuité et, en différenciant, on trouve 
de suite

puis, en utilisant la condition d’intégrabilité,















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