TP MDF : Etude de la fluidisation : détermination graphique de Vmf, Zmf qui caractérisent le Minimum de fluidisation
But :
Le but
de ce T.P est
déterminer graphiquement Vmf, Zmf, rpmf qui
caractérisent le
Minimum
de fluidisation.
Introduction :
La
fluidisation est mise en évidence dans un appareillage simple tel que
schématisé ci-dessous. Dans un tube de verre, on introduit une hauteur Z0 de particules (billes de verre)
retenues à la base du tube par une grille, et l’on crée un courant de fluide
(eau) ascendant dans le tube. En augmentant progressivement le débit, on
observe les phénomènes suivants :
_ Aux
faibles débits : les particules restent immobiles et Z0 est invariable. On a un
Lit
fixe. Les pertes de charge dans cette zone augmentent linéairement avec la
vitesse d’écoulement.
_ À
partir d’un débit seuil, on observe un gonflement du lit jusqu’à une hauteur Zmf,
les particules étant toujours immobiles. C’est le minimum de fluidisation.
En
augmentant encore le débit, le lit tout entier se met en mouvement à la manière
d’un liquide qui bout régulièrement. C’est la fluidisation en phase dense
caractérisée par un état pseudo fluide du lit dans la hauteur augmente avec le
débit.
Enfin
pour les débits très élevés, on assiste a l’entraînement des particules
entraînées par l’eau.
Intérêt du phénomène :
L’industrie
chimique met souvent en œuvre des procédés faisant intervenir deux phases
distinctes, l’une solide, l’autre fluide, particulièrement dans les réactions
utilisant des catalyseurs solides. Pour que ces réactions se produisent, la
surface de contact entre le solide et le fluide doit être la plus grand
possible, ce qui conduit à utiliser le solide sous forme finement divisée. Il
est donc fondamental de bien connaître le comportement de particules dans un
courant fluide pour de telles applications.
Dans la pratique, on utilise
généralement :
La technique
du lit fixe lorsque le catalyseur a une durée de vie très grande (un an par
exemple).
Le lit
fluidisé en phase dense permet une manipulation du solide comme s’il s’agissait
d’un fluide et facilite donc son extraction en continu du réacteur.
Cette technique est utilisée lorsque le
catalyseur doit être régénéré en continu.
La
fluidisation en phase diluée est utilisée pour le transport de particules
solides par des canalisations classiques pour fluides. On utilise par exemple
beaucoup le transport pneumatique de poudres.
Description de
l’appareillage :
La pompe assure la circulation
de l’eau, prélevée dans le réservoir. Un filtre permet de nettoyer
périodiquement l’eau, il peut être by-pass. 2 rotamètres avec vannes permettent
de régler le débit entre 0 et 5 m3/h . L’eau peut être dirigée par une tubulure
d’empotage. En fonctionnement, Le flux
liquide est orienté, au moyen d’un jeu de vannes vers l’une des 3 colonnes de
fluidisation de diamètres : 100mm, 50mm, 25mm. Les colonnes disposent à
leur base d’un empilement de grosses billes de verre qui servent à homogénéiser
le flux et son surmontés de la grille de retenue. Les billes de verre
constituant le lit fluidisé étudié sont introduites par le sommet de la colonne
qui comprend également un système de déversoir pour l’écoulement de l’eau qui
retourne au réservoir par la tubulure de trop plein. L’extrémité de cette
tubulure est munie d’un filtre grille pour la récupération des billes qui
auraient pu être entraînées. Des prises de pression situées au sommet et à la
base des colonnes (sous la grille de retenue) permettent de mesurer les pertes
de charges par un ensemble de piézomètres.
Etude de la
fluidisation :
Calcule de vitesse de la grille dans la colone Ø = 50 mm.
En prend 5 valeurs pour une
d=50 cm
T1=2.98
s
T2=2.80
s
T3=2.87
s
T4=2.86
s
T5=
2.94 s
Calcule de Tmoy (moyenne) :
Tmoy= (T1+T2T3+T4+T5
) /5
ΔT=max ( |Tmax – T moy
| ; | Tmin –– T moy | )
ΔT=0.09
ΔT c’est l’erreur commise sur T moy
Tmoy = 2.89 s
Donc
Vmoy=d/Tmoy
1ère manipulation
On
travaillera avec la colonne Ø = 50 mm.
- La variation du débit de
l’eau de 0.1 à 2.2 m³/h, avec
rotamétre.
Exprimant Vf et rPg :
Vf=4.Q/ (π.D²)
∆P = p .g. rH
Ø Les
Valeurs obtenues par les deux relations précédentes :
ON
PREND
p d’eau =1000 kg/m3
g = 9.8 kg/N
Tableau
de mesures :
Le
débit (Q) m³ /h
|
rH (mm)
|
rPT
(N/m²)
|
Vf
(m/s)
|
0.1
|
0.3
|
2.94
|
14.14
10-3
|
0.2
|
0.5
|
4.9
|
28.29
10-3
|
0.4
|
0.8
|
7.84
|
56.58
10-3
|
0.8
|
8.2
|
80.36
|
0.13
|
1
|
12.6
|
123.48
|
0.14
|
1.2
|
15.3
|
149.94
|
0.17
|
1.4
|
26.8
|
262.24
|
0.049
|
1.6
|
23.6
|
231.28
|
0.2
|
1.8
|
42.75
|
418.95
|
0.25
|
2
|
54.65
|
535.27
|
0.28
|
2.2
|
64
|
633.57
|
0.31
|
Remarque : la
présence de Z dès que le débit atteint 1m³ /h.
*Détermination des
caractéristiques du minimum de fluidisation
Le point M représente le minimum de fluidisation.
Donc Vmf = , Zmf
= , rpmf =
,
2ère manipulation
On travaillera avec la
colonne = 100 mm.
- La variation du débit de l’eau de 0.1 à
3.4 m³/h, avec rotamétre.
Exprimant Vf et rPg :
Ø Les
Valeurs obtenues par les mêmes relations précédentes :
Tableau
de mesures :
Le
débit (Q) m³ /h
|
rH (mm)
|
rPT
(N/m²)
|
Z
(cm)
|
Vf
(m/s)
|
0.1
|
0
|
0
|
0
|
3.5
10-3
|
0.2
|
0
|
0
|
0
|
7.07
10-3
|
0.4
|
10
|
98
|
2
|
0.014
|
0.8
|
40
|
392
|
5
|
0.028
|
1
|
58
|
568.4
|
18
|
0.035
|
1.2
|
70
|
686
|
23
|
0.042
|
1.4
|
85
|
833
|
24
|
0.049
|
1.6
|
100
|
980
|
26
|
0.056
|
1.8
|
115
|
1127
|
27
|
0.063
|
2
|
125
|
1225
|
29
|
0.07
|
2.2
|
133
|
1303.4
|
30
|
0.077
|
2.4
|
139
|
1362.2
|
32
|
0.084
|
2.6
|
143
|
1401.4
|
36
|
0.092
|
2.8
|
147
|
1440.6
|
37
|
0.1
|
3
|
150
|
1470
|
38
|
0.106
|
3.4
|
151
|
1479.8
|
39
|
0.12
|
Remarque : la
présence de Z dès que le débit atteint 0.2m³ /h.
*Détermination
des caractéristiques du minimum de fluidisation
Le point M représente le minimum de fluidisation.
Donc Vmf = , Zmf
= , rpmf =
·
Calcule
du ∆p lit :
∆p totale = ∆pg100 + ∆pg lit
∆p lit = ∆pg totale - ∆pg 100
|
∆pg 100 = p.g(λ.L
.V²/D100.2g) Et
∆pg 50 =
p.g(λ.L
.V²/D50.2g)
∆pg
100 = p.
λ.L .V²/2 D100 ∆pg 50 = p.
λ.L .V²/2D50
Apartir de la relation
suivante : V = Q/S (m/s)
Les pertes de charges deviennent :
∆pg 100
= 8 p. λ.LQ²/ π ²D5100
∆pg 100 = 1/ 32 ∆pg 50
∆pg 50 =
8
p. λ.L Q²/ π
² D550
Puisque on a : D100 = 2 D50
Alors : ∆pg 100
= 8 . .LQ²/32 ² D550
Ce qui nous
donne :
∆pg 100 = 1/ 32 ∆pg 50
∆p totale est la perte de charge totale dans la grille et dans le lit fluidisé.
∆pg100 est la perte de charge de l’eau à travers la grille de
la colonne de
100mm
en fonction de la perte de charge à travers la grille
de la
colonne de 50mm.
∆pg lit est la perte de charge dans le lit.
A partir de toutes
les données précédentes on réalise le tableau suivant :
Le débit
Q (m3/h)
|
∆pg 50
(N/m²)
|
∆pg100 (N/m²)
|
∆p totale (N/m²)
|
∆pg lit (N/m²)
|
0.1
|
20
|
0.625
|
2.94
|
2.315
|
0.2
|
30
|
0.9375
|
4.9
|
3.962
|
0.4
|
115
|
3.6
|
7.84
|
4.24
|
0.8
|
1540
|
48.125
|
80.36
|
32.235
|
1
|
2920
|
91.25
|
123.48
|
32.23
|
1.2
|
3710
|
115.9375
|
149.94
|
34
|
1.4
|
4500
|
140.65
|
262.24
|
121.59
|
1.6
|
5300
|
165.6
|
231.28
|
65.68
|
1.8
|
5900
|
184.3
|
418.95
|
234.65
|
2
|
6100
|
190.6
|
535.27
|
344.67
|
2.2
|
6740
|
210.62
|
633.57
|
422.65
|
CONCLUSION
APRES
LES EXPERIENCES DE CE T P SUR L’EAU ON A OBTENU LES RESULTATS
PRECEDANTS QUI NOUS ONT PERMET D’OBTENIR LES VALEURS ∆Plit .CE TP NOUS A ECLAIRCI LES POINTS AMBIGUS ET NOUS A DONNE UNE
VUE GENERALE SUR LA
FLUIDISATION.